Le vendredi 25 avril 2025, sortie à Issoudun
France Italie propose à ses adhérents une journée découverte. Elle le fut car bien des surprises émaillèrent notre tour. Laissez-moi vous en peindre le tableau. Alors que depuis une semaine, une pluie battante s’est abattue sur Bourges, ce matin-là, le soleil filtre à travers les feuillages promettant une chaleur printanière. Les équipages se forment au point de ralliement et rendez-vous est donné au Musée de l’hospice St Roch à Issoudun où Hélène Felci sera notre cicerone pour la journée. Les richesses de ce Musée sont éclectiques. Successivement, nous découvrons l’histoire de la ville depuis la préhistoire, celle de l’ancien hôtel-Dieu avec ses chambres de malades et les instruments de »soins » des siècles passés, la chapelle avec son trésor, les deux arbres de Jessé, l’apothicairerie. La partie contemporaine nous entraine de l’exposition temporaire sur le Surréalisme, aux collections des arts et traditions de Papouasie Nouvelle Guinée, en passant par le salon parisien reconstitué de Leonor Fini. Les jardins rythmés par des grandes sculptures clôturent cette matinée.
Une halte réconfortante à la Brasserie de la Paix permet de repartir vers le domaine de Fraspel. Cette visite est tout à fait exceptionnelle car il s’agit d’une propriété privée qui est très rarement ouverte au public. Un immense merci à Monsieur Luneau qui nous a réservé un accueil particulièrement chaleureux. Il nous a donné le plaisir de découvrir le parc (créé en 1830 et réaménagé dans les années 1860/70) et la maison, et en particulier la chambre où séjourna Balzac à trois reprises (c’est la vie à Issoudun qui lui inspirera la Rabouilleuse) lorsqu’il rendait visite à son amie, Zulma Carraud. Cette dernière, émue par le fait que l’éducation des filles à cette époque est négligée, écrivit, avec succès, des livres pour les petites filles du primaire. Elle contribua au développement de la Bibliothèque Rose.
L’étape suivante est La basilique de Notre Dame du Sacré Cœur. Bâtie à l’initiative du Père Jules Chevalier entre 1857 et 1864, elle est dotée, en autres, de vitraux créés par Georges Dettviller dans les années 50/60 et Robert Tillier, originaire d’Issoudun. Hélène Felci, notre guide issoldunoise nous fait partager son affection pour ce lieu tellement empreint de spiritualité.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au Domaine du Coudray où nous sommes accueillis avec beaucoup de cordialité par Marie Jo et Philippe Nivet qui nous content l’histoire de leur exploitation (3è génération) et nous font déguster trois cuvées du vin bio produit par leur fils et son associé sur la région de Quincy. Cette journée sera un mélange harmonieux de découvertes certes mais aussi de rencontres, de sensations, de moments de contemplation, le tout enveloppé dans une atmosphère de curiosité et parfois d’émerveillement.